samedi 24 octobre 2009

Un peu de décors

J'ai enfin terminé l'armurerie, il me reste le garage et l'ameublement. Ensuite, je me lancerai dans la personnalisation des immeubles simples, pour plus de variété. Cela m'évitera d'avoir l'impression que Karl tourne en rond dans le même pâté de maison.



J'ai trouvé ça en passant dans ma boutique de jeu. Au prix que ça coute, c'est quand même plus sympa que de les faire soi-même :


Hop, du couvert déjà peint.





dimanche 18 octobre 2009

Day one comics, épisode 3, le comics

J'avais oublié un détail lorsque j'ai achevé ma précédente partie : en qualité de Star, Karl peut s'auto-rallier. Comme je n'avais touché à rien, j'ai pu poursuivre la partie en reprenant de l'endroit où il s'est mis à couvert... Et cela valait le coup comme vous le découvrirez à la lecture du comics :




lundi 12 octobre 2009

Day one épisode 3 (texte)

Le comics sera pour une prochaine fois. Mais pour ceux qui sont intéressés par le texte (et pour moi parce que j'ai pas pris de notes). Le dernier scénario étant un échec, pas de jet d'évolution pour Karl. Mais comme je veux quand même lui donner une chance de survie et qu'il n'a qu'un seul attribut, je lui en offre un second : la bagarre contre la foule lui a permis de constater qu'il a conservé ses réflexes de jeunesse. Le jiu-jitsu, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. L'attribut "Brawler" qui lui rajoute 1d6 en mêlée ne sera pas de trop.

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Karl a réussi à se ressaisir. La vision de cauchemar, de ces monstres dévorant vivant un pauvre homme, ne doit pas le distraire de son but, bien au contraire. Toujours décidé de rejoindre son épouse sur son lieu de travail, il parcoure rapidement les rues de la ville.

Partout autour de lui, les stigmates de la panique deviennent de plus en plus évidents. Foule hurlante, voitures folles ou abandonnées, mugissement de sirènes et même des coups de feu épars. Karl réussi à éviter tant bien que mal tous les regroupements suspects pour atteindre enfin les confins du quartier de la Part-Dieu.

Mais à présent, plus de détour possible. Pour rejoindre le siège de l'agence Zorg Communication, il lui faut bien remonter cette rue. Encore une fois, une foule nombreuse s'oppose à sa progression. Mais cette fois, c'est sans aucun état d'âme qu'il l'affronte, à grand coup d'épaule ou de poing.
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Et là, forcément, apparition de zombies. Il n'y en avait aucun pour l'instant, mais au 6ème tour, ils arrivent à 5. De plus, ils sont groupés et pas loin de la foules, sur laquelle ils se jettent avec gourmandise. Je décide de jouer les combats mais en conservant les pertes humaines dans le nombre de civils à vaincre par Karl pour arriver à l'objectif. En effet, les quelques figurines de civils représentent toute une foule. Deux civils meurent mais par chance un troisième réussit à se débarrasser de son agresseur.
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Soudain, des hurlements retentissent plus loin et la foule se fait plus pressante que jamais. Esquivant, poussant, frappant, Karl se glisse le long de l'immeuble. Et soudain il comprend mais n'ose le croire : des morts-vivants ont jeté à terre quelques malheureux et reprennent leur horrible festin. Cette fois, il lâche prise et c'est épouvanté à son tour qu'il se laisse emporter par la foule en fuite.
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Plutôt que de faire demi-tour pour contourner l'immeuble, et comme les zombies étaient tous occupés pour 6 tours à dévorer leurs victimes, j'ai pensé que Karl devrait poursuivre sa route sans perdre de temps. Erreur fatale : le test "see the feast" encore une fois raté, il s'enfuit. Mais sans avoir atteint son objectif cette fois.

samedi 10 octobre 2009

Day one comics, épisode 2



Voilà la seconde partie du comics de la campagne Day One d'All Thing Zombies.

Note pour la séance de jeu suivante : prévoir un meilleur éclairage et faire un max de photos.

jeudi 8 octobre 2009

Day One, le comics


En attendant les photos de la seconde partie, j'ai refait mon Bat Rep au format comics. Je trouve ça plus adapté. Mais ça prend du temps, que je ne passe donc pas à peindre ou à jouer...

Est-ce que cela en vaut le coup ?

samedi 3 octobre 2009

Day one, part 2

Je ne m'en suis pas rendu compte en jouant, mais sur les photos de mon post précédent : il manque vraiment des trottoirs. J'en ai donc fais une série qu'il me reste à peindre. J'en ai profité pour faire également des marquages de sol : passage piéton et stop pour l'instant. Pour que cela reste modulable, j'ai simplement imprimé des gabarits sur un transparent de rétro-projecteur (il y en a encore qui utilisent ce genre d'engin ?) et je les ai peint en blanc.

Un immeuble de plus est monté ainsi que le rez-de-chaussée de l'armurerie. Voilà la suite de l'histoire (des photos demain)

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Karl se dirige à petite foulée vers l'école de ses enfants. Il traverse la grande avenue qui semble déserte. Une seule silhouette menaçante apparait au loin. Sans perdre de temps, il se dirige vers le grand bâtiment et y pénètre.

Mais à peine la porte d'entrée franchie, une foule hystérique (10 civils affolés, rien que ça) se jette sur lui. C'est à grand coups de poings rageurs qu'il remonte l'escalier. Quelques parents ou enseignants veulent le refouler pour fuir au plus vite mais ceux qui s'interposent finissent avec un nez cassé ou un oeil au beurre noir. A bout de souffle, Karl arrive enfin dans la classe de l'ainé.

Les dés du destin roulent. La classe est vide. Il se précipite alors vers la seconde classe, vide également. Éperdu d'angoisse, Karl court d'une salle à l'autre, en hurlant le nom de ses enfants. Enfin, il trouve, prostré à son bureau, le directeur de l'école. "Où sont mes enfants ," hurle-t-il en l'empoignant par le col. L'homme lève les yeux, semble reconnaître Karl malgré son visage marqué par les coups et répond (roulement de dés) "Aah, Monsieur Borowitz . Il n'y a plus personne. Vos enfants sont partis, emmenés par leur mère. Je crois."

"Mais qu'est-ce qui se passe ?" demande Karl, toujours en criant. "Ce qui se passe ? Mais c'est la guerre ! La guerre civile, vous n'avez pas entendu les nouvelles ? Lyon, Marseille, Paris, toutes les grandes villes sont à feu et à sang. La police est débordée, l'armée va intervenir, mais contre qui ? On ne sait même pas ce qu'ils veulent."

Karl se saisit de son téléphone portable, mais comme à chaque tentative depuis plusieurs heures maintenant, le réseau est saturé. Sans trop d'espoir, il rédige un SMS à son épouse : "Où es-tu ? Je vais à ton bureau." et quitte l'école à présent déserte. Prudemment, Karl inspecte les environs.

A sa gauche, une silhouette titubante apparait au coin de l'immeuble. Elle semble l'avoir repéré car elle pousse une plainte sourde et se dirige vers lui. En face, peut-être attirées par ce cris inhumain, quatre autres créatures entreprennent de traverser le boulevard. Karl veut s'enfuir vers la droite, mais il est encore essoufflé et ne peut que marcher jusqu'au coin de la rue. Ses poursuivants n'ont pas l'air de bouger. Mais après quelques pas dans la ruelle, Karl s'immobilise : trois autres créatures viennent d'apparaitre à quelques mètres devant lui. Il reste là, sans bouger, tandis que ses poursuivants se rapprochent.

"Plus un geste, les mains en l'air ! " Karl se retourne lentement vers le haut de la rue et voit un policier se diriger vers lui. Mais l'homme a l'air de s'adresser plutôt aux trois créatures qui se dressent entre eux. "Attention !" hurle Karl. Mais trop tard. Les trois zombies se jettent sur le policier qui n'a même pas le temps de faire feu. La mêlée est très courte et le pauvre homme est rapidement à terre. Karl veut se précipiter à son secours quand il réalise ce qui est en train de se passer. Les trois agresseurs ne sont pas en train de s'acharner sur le policier au sol, mais de le lacérer et de le dévorer vivant. C'en est trop pour lui. Sentant son cerveau basculer dans la folie, Karl traverse la rue en hurlant et s'enfuit.